L’utilisation de l’aloe arborescens remonte à des milliers d’années, sa force et sa capacité de résistance lui ont permis de traverser le temps et d’arriver jusqu’à nous. Découvrez quelques faits historiques et anecdotes au sujet de l’aloes mais aussi son rapport avec la science.
L’aloe arborescens, une longue histoire
L’aloe arborescens est une plante qui vit dans des terres chaudes. On peut la trouver en Afrique, Malawi, Mozambique, Swaziland, Zimbabwe. Cette extraordinaire richesse naturelle concentrée dans les feuilles trouve son origine dans l’énergie que déploie cette plante pour survivre aux maladies comme aux sécheresses.
L’aloès ou « Plante de l’immortalité » pour les grands prêtres de l’ancienne Égypte, détient des qualités prodigieuses connues des hommes depuis au moins l’Antiquité. Les Grecs au IVème siècles avant Jésus-Christ utilisaient l’aloès pour pallier des traitements de différentes affections. Les qualités de son gel en faisaient un produit de première nécessité.
Aujourd’hui, son utilisation s’est répandue dans toute l’Amérique, et beaucoup de mères de famille ont en permanence un aloès à portée de la main comme produit de première urgence. Elles utilisent le gel contenu à l’intérieur des feuilles.
Aujourd’hui, les peuples défavorisés (particulièrement au Brésil et en Chine) utilisent l’Aloe Arborescens, reconnu pour préserver leur capital santé.
Petite anecdote : Alexandre conquit l’île de Socotra non pas par stratégie, mais pour pouvoir distribuer assez de feuilles d’aloès à ses armées.
L’aloe et la science
En 1851, Smith et Stenhouse identifièrent un principe actif, l’aloïne, c’est à celui-ci que l’on prêta l’ensemble des vertus purgatives de l’aloe arborescens.
En 1912, Johnstone découvrit les effets de la pulpe d’aloe arborescens sur les brûlures. L’efficacité est obtenue grâce à l’action d’enzymes protéolytiques du gel de l’Aloe, qui dissolvent et assimilent les cellules mortes, et améliorent le processus de régénération de nouvelles cellules saines grâce à sa pénétration dans les tissus. Il stimule la croissance cellulaire, en accélérant le processus de cicatrisation et en prévenant les risques d’infections. Dès lors, le monde médical et scientifique s’intéressa tout particulièrement à la composition chimique de l’aloe.
En 1938, Chopia et Gosh isolèrent les principaux éléments actifs de la plante. Et en 1959, Coats réussit à stabiliser la pulpe fraîche de l’aloe arborescens, et ce, par un procédé naturel.
Petite anecdote : L’aloe arborescens a eu du succès en Amérique, depuis que les scientifiques ont pu constater que la plupart des survivants des attaques d’Hiroshima et de Nagasaki, étaient ceux qui avaient soigné leur peau avec un gel à l’aloe arborescens et avaient bu un jus préparé de façon spécifique.