L'amour est un besoin biologique

- Catégories : Santé et bien-être

Nous allons maintenant développer 4 thèmes concernant le cerveau émotionnel et sa fonction sur l’affect et nos relations avec autrui.

 

L’amour est un besoin biologique

L’anxiété et la dépression sont souvent des signaux de détresse qu’émet le cerveau émotionnel, afin de signaler une menace pour notre équilibre social. Pour l’apaiser et vivre en harmonie avec lui, il faut gérer, avec plus de grâce, nos relations avec les autres et utiliser quelques principes d’hygiène affective. Donner de l’amour en est le premier.

 

Anxiété, dépression… Et si on donnait plus d’amour ?

Le cerveau émotionnel bouillonne lorsque nous entrons en situation de conflit avec ceux et celles qui nous entourent directement. Même lorsqu’il s’agit d’un « étranger », tous les conflits nous affectent. En revanche, notre cœur est touché face une scène d’affection et d’amour sincère entre deux être, comme un enfant exprimant son amour à son père. Dans un cas comme un autre, nous réagissons au rapport affectif entre les êtres.

Selon plusieurs études, la France aurait l’un des taux de dépression les plus élevés de la planète, et parallèlement, les plus grands consommateurs d’antidépresseurs. Ces faits sont à peine croyables pour un pays vivant en paix, où la majeure partie de la population dispose de conditions matérielles confortables et avec un environnement culturel développé. Depuis 30 ans, le taux de dépression ne cesse d’augmenter dans les sociétés occidentales et la consommation d’antidépresseur à doublée depuis la dernière décennie. On ne sait plus comment gérer cela et finissons par ne rien faire du tout. Encore faudrait-il remettre en question les violences des rapports quotidiens autant dans nos relations de couple, qu’avec nos enfants, nos voisins et même sur notre lieu de travail.

 

L’amour, un besoin vital

Le cerveau émotionnel est construit pour émettre et recevoir, sur le canal de l’affect. Ce type de communication joue un rôle essentiel dans la survie de l’organisme, et non seulement en ce qui concerne la nourriture et la chaleur. Le contact émotionnel est, pour les mammifères, un véritable besoin biologique, au même titre que la nourriture et l’oxygène. Ce que la science à redécouvert à son insu.

A l’université Duke, le professeur Schonberg et son équipe, ont confirmés le fait qu’en l’absence de contact physique, c’est chaque cellule de l’organisme qui refuse littéralement de se développer. Ce qui fait du contact physique et émotionnel, des facteurs nécessaires à la croissance et à la survie. Le docteur Hofer est allé encore plus loin en démontrant comment la physiologie des mammifères se désorganise quand les relations affectives se dégradent. Par des expériences établies sur des rats, il a pu montrer que ce n’était pas seulement le rythme cardiaque qui était lié à la présence régulatrice de la mère, mais plus de 15 fonctions physiologiques, dont les périodes de sommeils et de réveils nocturnes, la tension artérielle, la température du corps et même l’activité des cellules immunitaires. Au final, la principale source de régulation biologique pour ces bébés rats était l’amour de leur mère.

Chez les humains, on a établi que la qualité de la relation entre les parents et l’enfant détermine, quelques années plus tard, la tonicité de son système parasympathique. Ce dernier est un facteur favorisant la cohérence du rythme cardiaque, permettant de résister au stress et à la dépression.

Finalement, la physiologie des mammifères sociaux n’est pas indépendante de tout le reste. Sa régulation optimale dépend des relations avec autrui et surtout avec nos proches. Cette idée pourtant simple et parfaitement établie par la science, a pourtant encore bien du mal se faire accepter.

 

Les animaux et l’amour

Les animaux, eux aussi, jouent un rôle important et prennent soin de nous. Différentes études ont été réalisées à ce sujet, démontrant que le fait de procéder un animal permettait d’avoir une meilleure résistance psychologique face à des situations difficiles, une meilleure estime de soi… Le fait de donner de l’amour en s’occupant d’un animal ou même d’une plante nous protège. Ceci est valable pour toutes les personnes (actives, âgées, les enfants…) et les résultats parlent d’eux-mêmes : diminution du stress, augmentation des performances mentales, plus de contrôle des émotions et de concentration.

En conclusion, lorsque nos relations sont perturbées, nous ressentons de la douleur. La douleur affective peut même être plus intense que la douleur physique dans certaines situations. Cette clé de notre cerveau émotionnel dépend de la qualité de toutes nos relations affectives, car il est important d’avoir le sentiment de pouvoir être complétement soi même avec quelqu’un d’autre. Pour accomplir cela, il faut savoir maitriser les bases de la communication émotionnelle.

 

 

Et si on donnait plus d'amour aux autres ? N'hésitez pas à le partager en commentaire !

 

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